Dix faits insolites à connaître sur les voitures Ferrari
Découvrez dix faits surprenants et techniques sur Ferrari, de son moteur à sa production, pour mieux comprendre l’univers de ceux qui rêvent de piloter une Ferrari.
Ferrari est l’un des noms les plus puissants de l’histoire automobile. Depuis la création de la marque en 1947, les voitures Ferrari symbolisent la performance, l’exclusivité et la précision mécanique. Mais au-delà de cette image bien connue, il existe une série de faits techniques et historiques qui méritent une attention particulière. Qu’il s’agisse de la fabrication artisanale des moteurs, de l’histoire du cheval cabré ou des limites strictes de personnalisation imposées par la marque, conduire une Ferrari est un privilège entouré de règles précises et d’une culture d’entreprise unique. Loin d’être une simple voiture de luxe, chaque modèle Ferrari reflète une stratégie d’ingénierie ciblée, un héritage de la compétition et une philosophie qui dépasse le simple plaisir de piloter une Ferrari.

Dix faits insolites à connaître sur les voitures Ferrari
1. Le premier modèle n’était pas officiellement une Ferrari
Le mythe Ferrari commence officiellement en 1947 avec la 125 S, mais en réalité, la première voiture conçue par Enzo Ferrari remonte à 1940 : l’Auto Avio Costruzioni 815. Contrainte par un accord de non-concurrence avec Alfa Romeo, Enzo ne pouvait pas apposer son nom sur ses créations. L’Auto Avio 815 fut ainsi engagée aux Mille Miglia avec un moteur 1,5 L à 8 cylindres en ligne, développant environ 75 chevaux. Conçue dans un contexte de guerre, cette voiture n’avait ni le logo Ferrari ni la notoriété associée aujourd’hui aux voitures de Maranello.
Ce modèle pionnier, produit à seulement deux exemplaires, démontre l’origine artisanale de l’aventure Ferrari. Son architecture moteur préfigurait déjà les orientations techniques futures de la marque. En 1947, libéré de ses engagements contractuels, Enzo lance enfin la 125 S, avec un V12 conçu par Gioachino Colombo, initiant une tradition de voitures Ferrari motorisées par des V12 à haut rendement.
Ce détour historique permet de comprendre que piloter une Ferrari ne se limite pas à sa vitesse ou à son prestige. C’est aussi pénétrer un univers où la passion a dû composer avec les réalités économiques et les contraintes politiques. Cette origine discrète donne une profondeur inattendue à un stage de pilotage Ferrari contemporain.
2. Ferrari a longtemps refusé de construire des SUV
Pendant des décennies, Ferrari a résisté à l’idée de produire un SUV, considérant ce format comme contraire à son identité sportive. Enzo Ferrari lui-même aurait déclaré que jamais une Ferrari ne ressemblerait à un véhicule familial. Pourtant, sous la pression du marché et face à la montée en puissance des SUV de luxe (Lamborghini Urus, Porsche Cayenne Turbo GT, etc.), la marque a dû évoluer. En 2022, la Purosangue est officiellement présentée : un SUV à moteur V12 atmosphérique de 6,5 L développant 725 chevaux.
Le choix de conserver un V12 plutôt qu’un V8 hybride témoigne d’un effort pour préserver l’ADN sonore et mécanique de la marque. Ce véhicule reste limité à 15 000 exemplaires annuels pour garantir l’exclusivité. Avec un prix supérieur à 400 000 euros, la Purosangue reste un objet de luxe extrême, difficilement comparable à un SUV traditionnel.
Conduire une Ferrari dans ce format élargi devient une expérience nouvelle : l’accent est mis sur la polyvalence, sans sacrifier la dynamique de pilotage. Un stage de pilotage Ferrari sur circuit n’inclura pas ce modèle, mais la Purosangue marque une rupture stratégique : Ferrari n’est plus uniquement réservée aux puristes.

3. Chaque moteur Ferrari est assemblé à la main
L’un des éléments les plus emblématiques de la marque Ferrari réside dans le soin apporté à la fabrication de ses moteurs. Contrairement à la production automatisée des marques grand public, chaque moteur Ferrari est assemblé manuellement par un technicien unique dans l’usine de Maranello. Cette méthode artisanale garantit une extrême rigueur dans la fabrication et une traçabilité complète.
L’ouvrier suit un protocole précis, étape par étape : usinage des pièces, montage du vilebrequin, serrage des bielles au couple exact, équilibrage dynamique, puis test au banc moteur. Les tolérances d’ajustement sont souvent inférieures à 0,01 mm. Ce savoir-faire permet à Ferrari de produire des moteurs qui tournent à plus de 8 500 tours/minute tout en conservant une fiabilité élevée.
Cela donne aussi une personnalité unique à chaque moteur. Des écarts infimes d’assemblage peuvent créer des nuances sonores subtiles. Lors d’un stage de pilotage Ferrari, certains conducteurs expérimentés disent percevoir une légère variation de ton d’un modèle à l’autre.
Piloter une Ferrari, ce n’est donc pas simplement atteindre une vitesse élevée, mais ressentir un bloc mécanique vivant, conçu avec la précision d’une pièce d’horlogerie. C’est ce qui fait la différence entre une supercar industrielle et une Ferrari.
4. Le cheval cabré était un emblème militaire
Le logo Cavallino Rampante n’a pas été inventé par Enzo Ferrari. Il a été emprunté à l’aviateur italien Francesco Baracca, héros de la Première Guerre mondiale. Ce pilote peignait un cheval cabré noir sur le fuselage de son avion SPAD En 1923, la mère de Baracca suggère à Enzo Ferrari d’adopter ce symbole en guise de porte-bonheur pour ses voitures de course.
Ferrari conserve le cheval noir, mais y ajoute un fond jaune – couleur de Modène, ville natale d’Enzo – ainsi que les lettres S F pour « Scuderia Ferrari ». Ce logo est aujourd’hui l’un des plus reconnaissables au monde, associé à la performance et à la compétition.
L’origine militaire du logo est souvent ignorée. Elle reflète pourtant un héritage de précision, de discipline et de courage. Lorsque vous voyez ce cheval sur une voiture, il ne symbolise pas seulement la vitesse, mais une histoire liée à l’aviation et à l’héroïsme italien.
Participer à un stage de pilotage Ferrari ou conduire une Ferrari affichant ce logo, c’est renouer avec une histoire qui dépasse l’automobile. C’est une immersion dans une culture technique et symbolique dont les racines remontent à un siècle.

5. Ferrari limite volontairement sa production
Contrairement à la majorité des constructeurs automobiles, Ferrari limite volontairement le nombre de véhicules produits chaque année, indépendamment de la demande. En 2023, la production s’est établie à environ 13 200 unités, alors que la demande mondiale dépasse largement ce chiffre.
Cette politique de rareté volontaire remplit plusieurs objectifs. D’abord, elle maintient la valeur de revente élevée des véhicules. Ensuite, elle garantit un service client exclusif et un haut niveau de contrôle qualité. Enfin, elle permet à Ferrari de rester indépendante des cycles économiques qui affectent les volumes des marques généralistes.
Cette stratégie contraint les clients à attendre parfois plus de 24 mois pour recevoir leur véhicule, surtout s’ils souhaitent une configuration personnalisée. Il est fréquent que des passionnés doivent prouver leur fidélité à la marque pour accéder à certains modèles.
Dans le cadre d’un stage de pilotage Ferrari, cette rareté se traduit par une sélection stricte des modèles disponibles, souvent issus des séries les plus emblématiques. Conduire une Ferrari n’est donc pas un acte banal : c’est le résultat d’un positionnement stratégique où chaque voiture est une pièce quasi unique.
6. Certains modèles Ferrari sont interdits de route
Ferrari a développé une catégorie spéciale de véhicules extrêmes exclusivement réservés aux circuits, comme la FXX, la FXX-K Evo ou encore la 599XX. Ces voitures, dérivées de modèles routiers mais radicalement modifiées, sont interdites de circulation sur route ouverte. Elles ne sont pas homologuées et ne peuvent être conservées chez le propriétaire.
Ces véhicules font partie du programme Corse Clienti, un service clé en main où Ferrari garde le véhicule à Maranello et le transporte sur les circuits lors d’événements spécifiques. Le client arrive, met sa combinaison, et pilote sa Ferrari sous l’assistance de l’équipe d’ingénieurs maison.
Avec des moteurs V12 atmosphériques de plus de 850 chevaux, des aérodynamiques actives et des pneus slicks, ces véhicules offrent un comportement proche de celui d’une voiture de Formule 1. Leur entretien est exclusivement assuré par la marque.
Ces modèles démontrent que Ferrari ne se limite pas à la route, mais conçoit aussi des machines d’expérimentation technologique. Participer à un stage sur ce type de voiture représente le sommet de l’expérience pour les amateurs de pilotage extrême.

7. Les Ferrari ne sont pas toutes rouges
Le rouge – Rosso Corsa – est historiquement associé à Ferrari car il s’agissait de la couleur imposée aux voitures de course italiennes par la FIA dans les années 1920-1930. Toutefois, moins de 50 % des voitures Ferrari produites aujourd’hui sont rouges. Les clients privilégient de plus en plus le gris métallisé (Grigio Silverstone), le noir profond (Nero Daytona), le bleu foncé (Blu Tour de France) ou encore le blanc (Bianco Avus).
Ce changement s’explique par l’évolution de la clientèle, souvent plus mature, discrète et orientée vers la personnalisation. Avec le programme Tailor Made, Ferrari propose un choix presque illimité de finitions de carrosserie, d’intérieurs et de matériaux (cuir, carbone, alcantara, etc.).
Lors d’un stage de pilotage Ferrari, la couleur n’a aucune incidence sur les performances, mais elle influence l’émotion visuelle. Un modèle en Giallo Modena (jaune) rappelle l’écusson Ferrari, tandis qu’un gris mat évoque une approche plus technique, moins ostentatoire.
Conduire une Ferrari aujourd’hui, c’est aussi exprimer une identité. La couleur devient une extension du style du pilote. Elle souligne que les voitures Ferrari, bien qu’issues de la course, ne sont pas figées dans une tradition, mais capables d’évoluer avec leur époque.
8. La F40 fut la dernière Ferrari supervisée par Enzo
La Ferrari F40, lancée en 1987 pour célébrer les 40 ans de la marque, reste une icône absolue. C’est le dernier modèle à avoir été personnellement approuvé par Enzo Ferrari avant sa mort en 1988. Conçue sans compromis, la F40 ne possède ni ABS, ni direction assistée, ni radio. Elle est légère (1 100 kg), brutale, et propulsée par un V8 biturbo de 478 chevaux.
Le châssis est en fibre de carbone, le tableau de bord recouvert d’un simple tissu ignifugé, et les vitres latérales en Lexan. Le seul objectif : offrir une expérience de pilotage pure, sans filtre. À l’époque, c’était la voiture de route la plus rapide au monde , avec une vitesse de pointe de 324 km/h.
Dans le cadre d’un stage de pilotage Ferrari, très peu d’exemplaires de F40 sont disponibles car la voiture est aujourd’hui considérée comme une pièce de collection. Elle incarne une philosophie radicalement différente des Ferrari modernes : un moteur brutal, un châssis rigide, et aucune aide à la conduite.
Piloter une Ferrari F40, c’est affronter une machine qui demande du respect. Elle représente l’apogée d’une époque où la maîtrise du véhicule reposait uniquement sur les compétences du pilote, et non sur l’électronique.

9. Une Ferrari peut dépasser 50 millions d’euros aux enchères
Certaines Ferrari classiques, notamment les modèles des années 1960, atteignent des sommets lors des ventes aux enchères. La plus emblématique est la Ferrari 250 GTO , produite entre 1962 et 1964 à seulement 36 exemplaires. Conçue pour homologuer une voiture de course GT, elle combine un moteur V12 3,0 litres de 300 chevaux, une aérodynamique avancée pour l’époque, et un poids de seulement 880 kg.
En 2018, une 250 GTO a été vendue pour plus de 52 millions d’euros. Cette somme s’explique par la rareté du modèle, son palmarès en compétition, son état de conservation et son histoire complète. De nombreux exemplaires sont conservés dans des collections privées et rarement montrés au public.
Conduire une Ferrari de ce type n’est pas anodin. Il faut souvent l’aide d’un mécanicien spécialisé pour le démarrage, l’entretien se chiffre en dizaines de milliers d’euros par an, et la conduite demande une grande prudence.
Ces voitures ne participent pas aux stages de pilotage Ferrari classiques, mais certaines sont engagées dans des rallyes historiques encadrés par la marque. Piloter une Ferrari classique, c’est accéder à une autre dimension, entre patrimoine roulant et art mécanique.
10. Ferrari peut interdire certaines modifications
Acheter une Ferrari ne donne pas tous les droits. La marque impose des règles strictes de modification : certains changements de couleur, d’intérieur ou de logos peuvent entraîner la radiation du client de la base Ferrari. En 2021, des personnalités comme Justin Bieber ou Deadmau5 ont été publiquement blacklistées pour avoir modifié leur Ferrari de manière jugée inappropriée.
Ferrari considère que chaque modèle représente un prolongement de son image de marque. Peindre une Ferrari avec une livrée flashy ou remplacer les jantes par des pièces non homologuées constitue une atteinte à cette image. Cela s’applique particulièrement aux séries limitées comme la LaFerrari ou les modèles Icona (Monza SP1/SP2, Daytona SP3), dont l’accès est réservé à un cercle très restreint de clients fidèles.
Lors d’un stage de pilotage Ferrari, toutes les voitures sont strictement conformes aux spécifications d’origine. Ce respect du cahier des charges garantit des performances homogènes et un comportement parfaitement maîtrisé sur circuit.
Cette rigueur démontre que conduire une Ferrari n’est pas seulement un privilège : c’est aussi accepter les règles d’un univers fermé, où la cohérence esthétique et technique fait partie intégrante de l’expérience.
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