Studebaker Starlight

Le Coupé Studbaker Starlight est l’une des plus belles voitures du monde. Elle est sans conteste une icône des fifties, et une superbe classique. Le coupé Studebaker Starlight a vu le jour en 1947, mais ce n’est qu’en 1953, quand une version totalement revue et corrigée quitta l’usine Studebaker de South Bend, dans l’Indiana, qu’il fit enfin parler de lui. La Starlight avait un look plus européen que les autres voitures américaines de son époque. Elle était plus basse et affichait une pente plus prononcée à l’avant comme à l’arrière. Les plaisantins affirmaient qu’il était impossible de dire si elle s’approchait ou s’éloignait. Sa plastique était principalement l’oeuvre du designer Robert E. Bourke, qui avait débuté sa carrière chez Sears Roebuck & Co avant de rejoindre Studebaker en 1944. Son travail sur la Studebaker 1950 fut salué, mais la voiture se vendit mal.




Le nouveau design audacieux de la version 1953, toujours signé Bourke, ne changea rien au déclin que traversait Studebaker au début des années 1950. Elle reçut une fois de plus un accueil dithyrambique, mais les ventes ne décolèrent pas, à tel point que la société fut au bord de la faillite en 1956. Qui plus est, Studebaker opta pour des noms ambigus qui semèrent la confusion dans l’esprit du public, ce dont pâtirent ces voitures qui auraient pu et auraient dû remporter un succès commercial autant que critique. En 1953, Studebaker produisit à la fois des Starlight et des Starliner, disponibles en version Champion et Commander, soit au total quatre options pour un véhicule essentiellement identique. La situation empira l’année suivante. En 1956, tous les modèles furent rebaptisés Studebaker Hawk, jusqu’à ce que le nom Starlight soit ressuscité en 1958, puis abandonné un an plus tard. L’usine Studebaker de South Bend ferma finalement ses portes juste avant Noël 1963.